Une belle peau tient une grande partie de ses propriétés du derme, le tissu vascularisé situé sous l’épiderme. Il contient des fibroblastes, des cellules dont la fonction de synthèse est essentielle.
Qu’est-ce que le vieillissement cutané ?
Le vieillissement de la peau intervient dès que les fibroblastes dermiques commencent à moins bien fonctionner… dès 25 ans !
Ils produisent moins (baisse quantitative) et moins bien (baisse qualitative).
La baisse de production des fibres de collagène donne une peau moins ferme : c’est ce qui va entraîner le relâchement cutané, et l’affaissement des volumes comme la chute des paupières ou de l’ovale du visage.
La baisse de production des fibres d’élastine donne une peau moins élastique, contribuant au développement des rides dynamiques liées à l’hypercontraction des muscles peauciers : le SMAS (système musculo aponévrotique superficiel qui enveloppe les muscles peauciers) est atteint comme le derme.
La baisse de production d’acide hyaluronique contribue enfin à la fonte des volumes, d’où un épiderme qui s’affaisse : ce sont les sillons des rides statiques, comme le sillon nasogénien entre le nez et la bouche.
Quels sont les premiers signes du vieillissement de la peau ?
Les premiers signes du vieillissement de la peau sont… invisibles, car tout se produit d’abord à l’échelle cellulaire avant d’avoir des répercussions visibles.
Les premières rides dynamiques sur le front ou le coin de l’œil (patte d’oie) apparaissent souvent dès 30 ans, et les premières rides statiques entre 40 et 50 ans.
C’est en réalité très variable d’un individu à l’autre, car des facteurs comme la génétique, le tabac ou l’exposition solaire peuvent vieillir la peau prématurément.
Ces rides n’ont pas seulement un impact esthétique : elles expriment aussi des émotions négatives, qui trahissent la personne en lui donnant un air sévère, fatigué ou triste, parfois à l’opposé de ce qu’on est vraiment. C’est une forme de trahison qu’on souhaite souvent gommer, tant elle est injuste.
Une peau moins éclatante et les premières ridules doivent donc constituer un signe d’alerte. Plus on intervient tôt, plus on ralentit facilement les signes du vieillissement.
Quelles sont les injections d’acide hyaluronique et les effets sur la peau ?
On parle souvent d’acide hyaluronique au singulier, alors qu’il en existe différentes sortes. Selon la taille de la macromolécule et son degré de réticulation, ses propriétés vont changer : tout l’art du médecin esthétique est alors de choisir le bon acide hyaluronique, selon l’effet volumateur recherché.
En pratique, on peut ainsi distinguer deux grands types d’injections d’acide hyaluronique :
- soit on injecte de petits volumes d’un acide hyaluronique fluide, par injections en nappage type Skinbooster ou Profhilo, ou par mésothérapie : l’acide hyaluronique a alors surtout un rôle trophique, pour optimiser le fonctionnement tissulaire ;
- soit on injecte un acide hyaluronique plus réticulé et plus dense, ou des volumes plus importants, pour créer de nouveaux reliefs ou restaurer des volumes perdus par produit de comblement : c’est alors un effet volumateur plus ou moins marqué.