Le poil est un organe du toucher (par les filets nerveux qui l’entourent), il a aussi une fonction de thermorégulation (par les glandes sébacées). Lorsqu’on effectue une épilation laser, on modifie la sensation tactile par l’élimination des tiges pilaires et on provoque une légère diminution de la sudation au niveau des aisselles, par exemple.
On peut donc éliminer définitivement les poils corporels, sans grande perturbation physiologique, au profit d’une amélioration de l’apparence extérieure, qui est le motif le plus fréquent. Néanmoins, le laser n’aura aucune efficacité sur le duvet (poils peu pigmentés et fins) et sur les poils blancs du fait du manque de pigmentation de ces derniers.
Toutes les zones du corps chez l’homme et chez la femme peuvent être traitées à condition que le poil soit foncé et la peau non bronzée en raison d’un risque accru de brûlure et d’hypopigmentation.
Il est préférable d’attendre que la pilosité soit à peu près stabilisée, vers l’âge de 25 ans, chez l’homme et chez la femme. Cela ne concerne pas les zones du pubis et des aisselles où la pilosité est stable dès la fin de la puberté. En revanche sur les zones du dos et des épaules chez l’homme la pilosité peut se développer jusqu’à l’âge de 50 ans, et jusqu’à 30 ans environ sur les zones des cuisses chez la femme. Ces situations demandent donc quelques séances additionnelles.
Par ailleurs, ce mode d’épilation est particulièrement contre-indiqué chez les femmes enceintes à cause du contexte hormonal susceptible de perturber l’efficacité des séances et de provoquer une pigmentation réactionnelle.
Afin d’éviter une éventuelle fragilité cutanée, la prise de certains médicaments photosensibilisants doit être arrêtée une semaine avant le début du traitement laser.
En outre, la présence d’un pacemaker ou de zones présentant des tatouages font partie des contre-indications au traitement des poils au laser.